Contexte
Si les fermes européennes fournissent de l’alimentation et entretiennent la campagne, elles peuvent aussi procurer des bénéfices pour la santé et des avantages thérapeutiques: c’est le but de l’agriculture sociale ou du « Green Care ». Ce concept consiste à utiliser le travail agricole pour fournir des services de santé, sociaux ou éducatifs aux personnes vulnérables: par exemple, des personnes atteintes de difficultés mentales, souffrant de dépression, de problèmes d’alcool ou de toxicomanie, des adultes et des enfants ayant des troubles d’apprentissage, des enfants autistes, etc. Ce segment de marché croissant diversifie les revenus des agriculteurs et valorise la contribution qu’ils apportent à la société.
Le projet
L’Olivera est une coopérative catalane spécialisée dans l’agriculture biologique ainsi que la production de vin et d’huile d’olive. L’objectif premier du projet d’agriculture sociale de L’Olivera est de participer au développement personnel et à l’inclusion des personnes handicapées.
Le deuxième objectif est de tirer profit de cette expérience sociale, en la mettant en valeur et en développant l’économie rurale avec les ressources locales.
Parmi ses 36 travailleurs, 9 ont un handicap. Ces personnes handicapées aident l’organisation à transformer eux-mêmes leurs produits agricoles. Grâce aux fonds du FEADER (Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural), la coopérative a créé 3 emplois « Green care » supplémentaire par l’intermédiaire d’un projet de développement qui a contribué à la modernisation du processus de production de vin et à l’amélioration des infrastructures destinées aux visiteurs.
Résultats
En plus de développer leur propre marché, l’implication de L’Olivera dans le tourisme rural a également contribué à l’augmentation des revenus d’autres acteurs locaux. Par exemple, une série d’itinéraires d’œnotourisme a été mise en place pour guider les touristes à travers la zone montagneuse où se situe l’Olivera et les incite ainsi à se rendre dans d’autres magasins offrant des spécialités gastronomiques locales. En outre, une telle reconnaissance pour le travail des personnes handicapées encourage ces dernières à poursuivre leur activité, entrainant un impact positif pour l’agriculture sociale, mais aussi pour les produits agricoles de qualité.
Ceci est un résumé d’une bonne pratique publié par le Réseau européen pour le développement rural (exemples de projets 2007-2013).
17 novembre 2014