L’Union européenne a adopté une nouvelle stratégie destinée à promouvoir des infrastructures vertes. Elle place les processus naturels au cœur de l’aménagement de l’espace. L’argent de l’UE favorisera à présent des solutions vertes aux problèmes d’infrastructure, comme des marécages naturels afin d’absorber l’excédent d’eau provenant de fortes précipitations au lieu de construire des infrastructures concrètes de protection contre les inondations.
Ce paquet de propositions permettra d’octroyer des financements préférentiels à la protection du littoral et de choisir des bords de rivière et des zones marécageuses afin d’absorber les eaux de crue et de réduire la pollution de l’eau.
Selon le communiqué de l’UE, l’infrastructure verte est souvent moins onéreuse et plus durable que les solutions traditionnelles de génie civil et des parcs à la biodiversité riche, des espaces verts ainsi que des couloirs d’air peuvent atténuer les vagues de chaleur.
Au cours des 50 dernières années, la biodiversité européenne a connu la perte d’habitat, la dégradation et la fragmentation des sols en raison de l’expansion rapide des villes et des infrastructures de transport. En théorie, le nouveau paquet permettra d’inverser cette évolution en utilisant des solutions naturelles qui créent des emplois et offrent de nombreux avantages pour la santé et l’environnement.
Le nouveau paquet de propositions de l’UE portera essentiellement sur :
l’amélioration de l’accès au financement pour les projets d’infrastructure verte.
le soutien aux projets à l’échelle de l’UE et l’évaluation des possibilités pour un réseau d’infrastructure verte au niveau de l’UE d’ici la fin 2015 ;
la définition de lignes d’orientation avant 2014 sur la manière d’intégrer l’infrastructure verte dans la mise en œuvre de ces politiques dans la prochaine période budgétaire ;
la promotion de l’infrastructure verte dans des domaines tels que l’agriculture, l’exploitation des forêts, la nature, l’eau, la mer et la pêche, la politique régionale et de cohésion, la réduction du changement climatique et l’adaptation à ces changements, les transports, l’énergie, la prévention des catastrophes naturelles et l’utilisation des sols ;
l’amélioration de la recherche et des données et la promotion de technologies innovantes.